Petit QUID?
 (et petit quizz...)
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..... du (cher) Professeur K.
 Sommaire
Qui sont donc :
Jean-Philippe Dejussieu, directeur de conservatoire, chef de choeurs et d'orchestre (en 2002)
Anja Fantapié, enseignante, traductrice, (en 2002)
Géza & Csaba Szilvay, animateurs des Juniorijouset d'Helsinki entre autres (en 2001)
Kalevi Aho, compositeur
L'orchestre National de France vient de créer dans notre pays sa septième symphonie "La vie des insectes". Vous trouverez tous les renseignements le concernant en cliquant sur
En cours
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Henri-Claude Fantapie ?
(rédigé par le Pr. Koskenkorwa)
 Analogon marginal aux activités multiples
 a étudié la musicologie et l'histoire de la musique avec Jacques Chailley, la clarinette avec Eugène Gosselin, la musique de chambre, le chant avec Jean Giraudeau, le piano avec Blanche Fantapié, l'écriture avec René Saorgin, Henri Challan et Alain Weber, la composition avec Henri Dutilleux ;
 a soigneusement évité de terminer ses études presque partout où il est passé (sinon quelques prix de conservatoires & académies, des lauréat du Concours International de direction d'orchestre de Besançon, des lauréat de compétitions de compositeurs, des boursettes, des lauréat de fondations et des diplômes universitaires divers et variés) ;a composé un peu tout et n'importe quoi,
 a dirigé et/ou créé des orchestres de chambre (Monaco - Solistes de Paris [plus de six cents concerts en France, Europe, Afrique, entre 1963 et 1982] DIONYSOS - à l'étranger) ; des orchestres symphoniques (à Paris, Nice, Monte-Carlo, à l'étranger, en Europe) et des orchestres européens de jeunes (en Allemagne - Finlande - France - Grande-Bretagne, etc.) Maître de chapelle très tôt, il a dirigé de nombreuses chorales (régulièrement ou comme chef invité), des orchestres de musiques de films, de variétés, de jazz, de chanson, d'opéra, de musique de rue et de ballet ;
 a dirigé un conservatoire (à Noisy-le-Sec)
 a commandé de nombreuses oeuvres à des tas d'amis compositeurs, généralement gratuitement (seule certitude de les recevoir réellement) ;
 enseigne la direction d'orchestre et l'orchestration (après les avoir étudiés avec Marc-César Scotto, Eugène Bigot, Igor Markevitch, Dimitri Chorafas)
 écrit sur la musique et les musiciens de nombreux articles, rédigé des revues, créé une maison de disques, et participé à de nombreux colloques sur des sujets obscurs, des compositeurs oubliés, des thèmes vagues ;
 a créé et donné des premières auditions françaises de nombreux ouvrages d'amis (et autres) compositeurs et redonné vie à des ouvrages oubliés, du Moyen-âge à nos jours, quitte à mettre la main à la note, comme avec les valses 1900 du grand-oncle César ;
 a enregistré quelques disques qui ont presque tous disparu du catalogue et dont une petite minorité pourrait encore éventuellement présenter un intérêt quelconque et dont certains ont même obtenu des citations pri(x)mitives ;
 a joué avec un grand nombre de solistes, musiciens, chanteurs, orchestres, et fréquenté autant de compositeurs, musicologues, musicographes, qui lui ont tous appris beaucoup de choses, bonnes et mauvaises et laissé un intéressant répertoire d'anecdotes. Toutefois, parmi eux, il n'y en a que trois ou quatre qui restent pour lui une référence inestimable ;
 a créé, dirigé et participé (à) de nombreuses associations musicales, syndicales, pédagogiques (sic), de chefs d'orchestre et de compositeurs en France et en Europe ;
 a reçu quelques petites (et plus grandes) distinctions musicales et honorifico-musicales (Officier de l'ordre du Lion de Finlande) ;
 pour le moment poursuit une certaine partie des activités ci-dessus....
Quizz photos ?
Qui sera ca(cou)pable de retrouver qui se cache derrière les photos de bébés (avec leurs géniteurs et génitrices) pourra nous écrire. A gagner un disque de DIONYSOS et un abonnement gratuit d'un an à BOREALES
Pehr-Henrik Nordgren, compositeur
Né en 1944, Pehr-Henrik Nordgren est actuellement peu connu hors de Finlande. Le long terrorisme post-sériel pur n'était guère favorable, il y a peu encore, à la diffusion d'une oeuvre qui n'avait pas non plus le mérite de se trouver dans des lignées pärtiennes ou goreckiennes. Son oeuvre est pourtant originale et parfois fascinante par la synthèse de styles aussi opposés que le dodécaphonisme et l'utilisation de champs sonores alla Ligeti et la réunion d'un passé traditionnel finnois ou exotique et d'un langage contemporain. Il connait dès 1976 en Finlande un grand succès avec ses Portraits de violoneux (Pelimannimuotokuvia) pour orchestre à cordes, maintes fois enregistrés (l'orchestre de chambre DIONYSOS a donné cette oeuvre en France, chaque fois avec un excellent accueil du public). Fixé depuis 1973 à Kaustinen, en Ostrobotnie centrale, le village des ménétriers de l'Ouest de la Finlande, il y compose hors des agitations des grands centres d'activités musicales. Outre le domaine symphonique que l'Académie Charles Cros vient de distinguer, il nous a donné un riche corpus d'oeuvres pour orchestre à cordes (que le remarquable ensemble d'Ostrobotnie centrale de Juha Kangas défend parfaitement et enregistre, tout comme d'ailleurs les Juniorijouset des frères Szilvay), un opéra de chambre (Le moine noir sur un sujet de Tchekov), un autre pour la télévision (Alex), des concertos pour violon (4), pour violoncelle (4), pour alto (2), pour saxophone et trompette. Il a également écrit sept quatuors à cordes et de nombreuses oeuvres de musique de chambre. (HCF)
D'autre part, Kalevi Aho écrit dans Boréales (70/73) :
Il y a dans les meilleures pages de Pehr Henrik Nordgren un aspect irrationnel et fascinant qui naît surtout de l'utilisation des contrastes stylistiques. Nordgren est né dans les Îles d'Åland mais il habite depuis 1973 à Kaustinen en Ostrobotnie centrale. Il a étudié la composition avec Joonas Kokkonen. Au début, dans des œuvres pour orchestre très expressives (Euphonie II, 1967 et l'oratorio contre la pollution Agnus Dei - 1970), il lie d'une façon personnelle le dodécaphonisme à une technique des champs sonores ligetienne. Sa familiarisation avec la musique populaire finlandaise et ses études au Japon de 1970 à 1973 avec Yoshio Hasegawa ont radicalement changé son langage. Dans les pièces pour orchestre de chambre Neljä kuolemankuvaa (Quatre images de la mort - 1968) il utilise des airs populaires comme des éléments de formation de clusters. Dans le concerto pour clarinette, trois instruments populaires et orchestre (1970) il confronte des citations de la musique populaire finlandaise et des instruments populaires à un langage dodécaphonique. Dans un de ses chefs-d'œuvre Autumnal Concerto pour quatre instruments japonais et orchestre (1974) il mélange des éléments opposés issus des musiques traditionnelles japonaise et européenne.
A partir du milieu des années 1970 le langage de Nordgren s'est fortement simplifié et clarifié. La cantate Taivaanvalot (Les feux du firmament - 1985) est l'œuvre centrale des années 1980. Le passé (les instruments anciens populaires, les mélodies des anciens poèmes) s'y mélange au présent (les instruments modernes, le langage moderne). Un important aspect de son œuvre est sa musique pour cordes riche de quinze pièces écrites pour l'orchestre d'Ostrobotnie centrale, de Juha Kangas. Cette collaboration a débuté avec Pelimannimuotokuvia (Portraits de violoneux - 1976) dont le matériau est issu des mélodies populaires ostrobotniennes et culmine avec la Symphonie pour cordes (1978), le très original Transe-Choral (1985) et Cronaca (1991). L'œuvre pour chœur et orchestre Beaivi, áhçáZan (Soleil, mon petit papa - 1990) a été écrite sur un texte saméen de Nils-Aslak Valkeapää. En outre, Nordgren a composé un opéra de chambre Den svarta munken (Le Moine noir - 1981) sur un sujet de Tchékov et un opéra pour la télévision Alex (1983). Son œuvre comprend également quatre concertos pour violon, quatre pour violoncelle, deux pour alto, un pour saxophone et pour trompette, trois symphonies et beaucoup de musique de chambre (7 quatuors à cordes). Son grand modèle, plus spirituel que stylistique, est Chostakovitch, et il a aussi écrit un essai sur l'instrumentation du compositeur russe.
Bibl. Boréales 26-29 (1983) et 70-73 (1997)
Disc. chez Finlandia et Ondine (Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros 2000 pour ses symphonies 3 et 5)
Sakari Oramo, chef d'orchestre
Né en 1965, Sakari Oramo est un pur produit de l'exceptionnelle école de direction d'orchestre de Jorma Panula à l'Académie Sibélius, mais c'est aussi le résultat de l'enseignement de maîtres comme Ari Angervo pour le violon, Géza Szilvay pour l'orchestre et de son milieu familial (la famille Pohjola avec sa mère Liisa, une des plus remarquables pianistes et enseignante du pays, et parmi ses nombreux cousins et oncles, Erkki Pohjola qui présida longtemps aux destinées du fantastique choeur de Tapiola. Son père, Ilkka Oramo enseigne également à l'Académie Sibelius). Membre de l'orchestre Avanti!, violon solo de l'orchestre de la radio finlandaise en 1991 il remplace au pied levé en 1992 un chef défaillant avec un succès tel qu'en 1994 il est nommé second premier-chef de cette phalange alors dirigée par Jukka-Pekka Saraste. Il commence alors une carrière scandinave puis européenne en Angleterre, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Son passage à Birmingham produit un effet considérable et il est appelé à y succéder à Sir Simon Rattle. Depuis sa carrière a pris encore plus d'ampleur et au cours de la saison 1999-2000, Paris a eu par deux fois l'occasion de le recevoir, à la tête de son orchestre (et comme violoniste avec son épouse la soprano colorature Anu Komsi) et avec l'Orchestre de Paris. (HCF)
(Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros 2000 pour son enregistrement avec l'orchestre de la Radio finlandiase des symphonies 3 et 5 de Nordgren) Ondine
Kaija Saariaho, compositrice
Son opéra L'amour de loin créé en 2000 au Festival de Salzbourg a porté sur le devant de la scène une compositrice dont la réputation - jusqu'alors - était surtout bien établie dans les milieux de la musique contemporaine. Cette ancienne élève de Paavo Heininen, Klaus Huber et Brian Ferneyhough est maintenant fixée à Paris où elle travaille souvent à l'IRCAM. Elle possède une imagination sonore raffinée et une perception originale du temps musical. Inventrice sensible, fascinée par les macrocosmes sonores elle parvient à allier avec une réussite incontestable les paramètres du timbre et du temps. Le CD-Rom PRISMA est une expérience particulièrement réussie de voyage dans la pensée d'un compositeur (si tant est qu'on y parvienne réellement) et pour le moins un ouvrage multimédia en lui-même particulièrement réussi. Un CD purement musical est joint qui comprend Lohn pour soprano et électronique, Près pour violoncelle et électronique, NoaNoa pou flûte et électronique et les six Jardins japonais pour percussion et électronique toutes oeuvres qui permettent de constater que peu de compositeurs sont parvenus à réussir l'alliage entre acoustique et électronique d'une manière aussi fondue et enrichissante.
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